Mardi 16 septembre au soir, deux fidèles de la mosquée Omar Ibn Al-Khatab, au Chambon-Feugerolles, ont fait une découverte glaçante : un pied de sanglier déposé devant leur lieu de culte. Prévenus immédiatement, les services de police se sont rendus sur place. Le parquet de Saint-Étienne a ouvert une enquête.
Cet incident survient une semaine seulement après la découverte de plusieurs têtes de cochons déposées devant des mosquées en région parisienne. Ces actes, perçus comme des provocations délibérées, inquiètent les responsables religieux et les fidèles.
Les deux fidèles qui se rendaient à la mosquée pour prier ont aussitôt alerté le responsable de l’association culturelle en charge du lieu de culte, ainsi que les forces de l’ordre. Une enquête est désormais en cours pour identifier les auteurs.
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La Grande Mosquée de Paris réagit
Dans un communiqué, la Grande Mosquée de Paris a condamné “avec la plus grande vigueur” cet “acte abject” visant la mosquée du Chambon-Feugerolles.
Elle a dénoncé la “montée de la musulmanophobie” en France et assuré qu’elle “continuera à lutter activement” contre ce phénomène. L’institution appelle également “tous les citoyens et les autorités” à réagir “avec détermination” et à mettre en place “des solutions fortes et concrètes” face à ce fléau.
En Île-de-France, au lendemain de la découverte de têtes de cochons devant plusieurs mosquées, le parquet de Paris avait indiqué que les auteurs présumés, de nationalité étrangère, avaient quitté le territoire français. Les magistrats avaient alors dénoncé une “volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation”.