Simon Opher et Peter Prinsley devaient participer à la visite d’une délégation organisée par le Council for Arab-British Understanding, qui avait prévu cette semaine des rencontres avec des diplomates britanniques à Jérusalem ainsi qu’avec des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits humains.
Le bureau d’Opher a indiqué dans un communiqué que l’objectif de ce déplacement était de “permettre aux parlementaires de constater par eux-mêmes le travail médical et humanitaire vital d’un certain nombre d’organisations, dont Medical Aid for Palestinians (MAP), en Cisjordanie occupée”.
“Il est profondément regrettable que les autorités israéliennes les aient empêchés de voir directement les graves difficultés auxquelles sont confrontés les établissements médicaux de la région et d’entendre l’évaluation du gouvernement britannique sur la situation sur le terrain”, a ajouté le communiqué.
Selon les médias, Opher est rentré au Royaume-Uni depuis la Jordanie.
Cet incident fait écho à un cas similaire survenu plus tôt cette année.
En avril, les députés travaillistes Yuan Yang et Abtisam Mohamed s’étaient également vu refuser l’entrée en Israël et avaient été renvoyés au Royaume-Uni.
Les autorités israéliennes avaient alors affirmé qu’ils projetaient de “documenter les activités des forces de sécurité et de diffuser de la haine anti-israélienne”, invoquant les critiques formulées par ces parlementaires à l’égard des opérations militaires israéliennes et leur soutien à des sanctions contre certains ministres israéliens.
Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Hamish Falconer, a déclaré mardi qu’il était “inacceptable” que deux autres députés britanniques se voient refuser l’accès aux territoires palestiniens occupés par Israël.
“Je suis resté en contact permanent avec mes deux collègues et j’ai clairement indiqué aux autorités israéliennes que ce n’était pas une manière de traiter des parlementaires britanniques”, a affirmé Falconer sur le réseau social X.