"Je pense que ce serait une faute grave et donc je ne crois pas qu'elle sera faite", a-t-il dit dans un entretien à la chaine France 24 et à Radio France internationale, alors que ce scénario est évoqué parmi les pistes possibles de riposte du gouvernement israélien.
Plusieurs diplomates craignent des mesures de rétorsion israéliennes alors que Benyamin Netanyahu a répété dimanche qu’il n’y aurait pas d’État palestinien et menacé d’étendre la colonisation en Cisjordanie.
Au lendemain de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies et de la déclaration de la reconnaissance de l’État de Palestine, Macron a averti que la France ne restera "pas inerte" en cas de représailles israéliennes.
"On est prêts. On a planifié toutes les options possibles, c’est-à-dire qu’on ne restera jamais inerte. C’est juste qu’on planifie les choses et qu’on défendra toujours les intérêts de la France partout où elle est représentée", a déclaré Macron à BFMTV.
