FRANCE
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Macron à Trump: "le prix Nobel de la paix n'est possible que si vous arrêtez" la guerre à Gaza
Le prix Nobel de la paix convoité par Donald Trump "n'est possible que si vous arrêtez ce conflit" entre Israël et les Palestiniens, a estimé mardi Emmanuel Macron à l'adresse du président américain, lors d'un entretien accordé à BFMTV.
Macron à Trump: "le prix Nobel de la paix n'est possible que si vous arrêtez" la guerre à Gaza
Macron à Trump: "le prix Nobel de la paix n'est possible que si vous arrêtez" la guerre à Gaza / Reuters
il y a 2 heures

"Il y en a un qui peut faire quelque chose, c'est le président américain", a reconnu le chef de l'Etat français au lendemain de sa reconnaissance d'un Etat palestinien. "Et pourquoi il peut le faire davantage que nous? Parce que nous nous ne livrons pas d'armes qui permettent de mener la guerre à Gaza (...). Les Etats-Unis d'Amérique, oui."

"Je vois un président américain qui est mobilisé, qui l'a redit ce matin à la tribune (des Nations unies): +Je veux la paix. J'ai réglé sept conflits+. Qui veut le prix Nobel de la paix. Le prix Nobel de la paix n'est possible que si vous arrêtez ce conflit", a lancé Emmanuel Macron.

Il a donc exhorté Washington à "faire pression sur le gouvernement d'Israël" et à porter "un plan de paix crédible" complémentaire de celui de l'initiative franco-saoudienne en faveur de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, qui a été endossé par 142 pays à l'ONU.

Alors que Donald Trump, comme les autorités israéliennes, a affirmé que la reconnaissance d'un Etat palestinien serait une "récompense" pour les "atrocités" commises par le Hamas, son homologue français s'est insurgé contre cette accusation. 

"C'est totalement faux de dire que c'est une récompense au Hamas", au contraire, selon lui, "c'est la seule manière de l'isoler". Le plan franco-saoudien prévoit le désarmement du Hamas, exclu de toute gouvernance palestinienne future.

"Pas inerte"

Emmanuel Macron a aussi prévenu que la France ne resterait "pas inerte" en cas de représailles israéliennes, même s'il a précisé espérer qu'il n'y en aura pas.

"On est prêt. On a planifié toutes les options possibles", "on défendra toujours les intérêts de la France partout où elle est représentée", a-t-il martelé, alors que des sources diplomatiques redoutent la fermeture du consulat général de France à Jérusalem.


SOURCE:TRT français et agences