MOYEN-ORIENT
2 min de lecture
L'ONU dénonce la "rhétorique génocidaire" de dirigeants israéliens sur Gaza
L’ONU a appelé la communauté internationale à prévenir un génocide dans ce "cimetière" qu'est devenu Gaza.
L'ONU dénonce la "rhétorique génocidaire" de dirigeants israéliens sur Gaza
L'ONU dénonce la "rhétorique génocidaire" de dirigeants israéliens sur Gaza / AP
il y a 20 heures

"Je suis horrifié par l'utilisation sans détour d'une rhétorique génocidaire et la déshumanisation honteuse des Palestiniens par de hauts responsables israéliens", a déclaré Volker Türk, à l'ouverture de la 60e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.

L'ambassadeur israélien auprès des Nations unies à Genève, Daniel Meron, l'a accusé sur X de continuer "de propager des propos diffamatoires et de porter atteinte à la sécurité de l'État juif".

Le Haut-Commissaire a, lui, appelé à "agir maintenant pour mettre fin au carnage" à Gaza, estimant que la communauté internationale "manque à son devoir".

"Nous manquons à notre devoir envers la population de Gaza. Où sont les mesures décisives pour prévenir un génocide ? Pourquoi les pays ne font-ils pas davantage pour prévenir les atrocités criminelles ?" a-t-il poursuivi.

"La région réclame la paix. Gaza est un cimetière", a-t-il dit. 

 "Pression maximale" 

"Les massacres de civils palestiniens perpétrés par Israël à Gaza; les souffrances indescriptibles et les destructions massives qu'il inflige; l'entrave à l'aide vitale suffisante et l'inanition qui en résulte pour les civils; les assassinats de journalistes, de personnels de l'ONU et d'employés d'ONG, et les crimes de guerre qu'il commet, choquent les consciences dans le monde", a affirmé M. Türk.

Le Haut-Commissaire demande aux pays de "stopper l'afflux vers Israël d'armes qui risquent de violer les lois de la guerre" et d'"exercer une pression maximale pour obtenir un cessez-le-feu, la libération des otages et des personnes détenues arbitrairement, et l'entrée d'une aide humanitaire suffisante à Gaza, par tous les moyens à leur disposition". 

Il demande aussi de prendre "des actions décisives pour s'opposer au projet de prise de contrôle militaire de Gaza par Israël et à l'annexion accélérée de la Cisjordanie".

Peu après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Israël, tout comme les Etats-Unis, ont cessé de participer aux débats devant le Conseil des droits de l'Homme. 

Israël refusait déjà auparavant de participer aux réunions du Conseil qui le concernait spécifiquement.


SOURCE:TRT français et agences