Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 63 Palestiniens, dont 24 enfants, à Gaza depuis mardi soir, ce qui constitue de toute évidence une violation manifeste de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre.
Des responsables médicaux à Gaza ont indiqué mercredi que les forces israéliennes avaient visé des habitations, des véhicules et des tentes abritant des civils déplacés, ainsi qu’un hôpital situé dans la zone dite de la “ligne jaune”.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a réaffirmé dans un communiqué son engagement envers la trêve négociée par les États-Unis, en vigueur depuis le 10 octobre dans le cadre du plan en 20 points du président Donald Trump.
Cet accord vise à stabiliser l’enclave, à reconstruire les zones détruites par la guerre et à établir un nouveau cadre de gouvernance sans contrôle direct du Hamas.

Netanyahu ordonne de “puissantes attaques”
Malgré le cessez-le-feu, le Premier ministre israélien Benjamín Netanyahu a ordonné ce que son bureau a qualifié d’”attaques puissantes” contre Gaza, à la suite de la mort signalée d’un soldat israélien.
Le président Trump a déclaré mercredi que le cessez-le-feu “n’était pas menacé”, même si les frappes israéliennes se poursuivaient.
Selon les autorités palestiniennes, la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza a tué plus de 68 500 personnes et en a blessé plus de 170 000 depuis octobre 2023.














