L'association Beit Halochem avait organisé les deux soirées de soutien aux vétérans de l’armée israélienne pour lever des fonds et ainsi soutenir financièrement quatre centres de réhabilitation en Israël, à Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem et Beer Sheva, où les vétérans israéliens sont accueillis. Des anciens combattants devaient même y assister et témoigner.
Les organisateurs assurent devoir annuler les deux soirées pour des raisons de sécurité, sur décision du siège de l'association à Tel Aviv mais selon le CRIF Marseille Provence (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et le Consistoire Israélite de Marseille, la réunion de Marseille (Bouches-du-Rhône) n’est que reportée.
Bruno Benjamin, le président du CRIF Marseille Provence, s’insurge : “Beit Halochem est une organisation qui récolte des fonds pour des vétérans handicapés de l'armée israélienne, donc rien à voir avec le financement de l’armée israélienne”.
LFI dénonce l’organisation de ces soirées de soutien
Vendredi dernier, le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Thomas Porte dénonçait la “promotion” de soldats ayant participé à perpétrer un génocide.
Alma Dufour, députée LFI de Seine-Maritime a entamé un bras de fer avec la mairie de Marseille. Elle reproche au maire Benoît Payan (ancien PS) de ne pas avoir stoppé l’organisation de ce gala de soutien aux vétérans israéliens, rappelant au passage que la ville est toujours jumelée à la ville d'Haïfa.
Ajoutons que Marseille a annoncé avec du retard sur la date prévue son jumelage avec la ville de Bethléem, ville palestinienne.












