Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran où ils ont été inculpés notamment pour espionnage au profit des services de renseignement français et israélien, "ont été arbitrairement condamnés" par la justice iranienne, a dénoncé jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
"Tous deux ont été arbitrairement condamnés avant-hier (mardi, ndlr) à de très lourdes peines de prison" (respectivement à 20 et 17 ans, ndlr), a déclaré Pascal Confavreux, lors d'un point-presse. "Les motifs d'inculpation, quels qu'ils soient, sont totalement infondés", a-t-il ajouté, en demandant "leur libération immédiate".
Lors d'une conférence de presse jeudi matin, les familles des deux Français avaient alerté sur la situation de leurs proches, dont "la survie" est désormais en jeu selon elles, et exhorté l'État français à les faire libérer immédiatement.
Elles ont également estimé qu'il y avait "une rupture de confiance avec les autorités françaises qui ont retiré fin septembre leur plainte auprès de la Cour internationale de justice" contre l'Iran au sujet de la détention de Cécile Kohler et Jacques Paris.
Interrogé sur ces critiques, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a affirmé: "S'il y a quelque chose dont il ne faut absolument pas douter, c'est la pleine et entière mobilisation à tous les niveaux de l'État pour obtenir leur libération immédiate (...) Nous sommes à tous les niveaux, extrêmement mobilisés.”.