À Nuseirat, dans le centre de Gaza, une maison familiale a été visée, tuant 9 personnes – un couple et leurs enfants.
À Gaza-Ville, une frappe sur une tour résidentielle du quartier de Remal a provoqué d’importants dégâts, tandis qu’au camp de Shati, quatre membres d’une même famille ont été tués.
Les équipes de la défense civile affirment ne pas pouvoir accéder à de nombreuses personnes coincées sous les décombres, dénonçant la présence de drones israéliens qui les empêcheraient d’intervenir.
Les explosions se poursuivent toutes les dix minutes environ, selon des témoins, tandis que Médecins sans frontières a annoncé la suspension de ses activités à Gaza-Ville en raison de l’intensité des bombardements et de l’assaut terrestre en cours.
Vendredi, au moins 60 Palestiniens avaient déjà été abattus, dont 30 dans la seule ville de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne a tué au moins 65 549 Palestiniens et fait 167 518 blessés à Gaza, selon les autorités locales.
Des milliers de personnes seraient encore ensevelies sous les ruines.

Aide humanitaire insuffisante
Le Programme alimentaire mondial (PAM) alerte sur l’ampleur de la crise humanitaire. Son directeur des opérations, Carl Skau, a déclaré que les livraisons actuelles – environ 80 camions par jour – ne représentent “qu’une goutte d’eau dans l’océan”, alors qu’il en faudrait au moins 500 à 600.
L’organisation dit ne pas pouvoir atteindre le nord de Gaza, où Israël mène une offensive de grande ampleur.
Lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a réaffirmé sa volonté de “terminer le travail” à Gaza, suscitant le départ de plusieurs délégations.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, cheikh Abdallah ben Zayed, a insisté sur “l’urgence de mettre fin à la guerre” lors d’un entretien à New York avec le dirigeant israélien.
Les Émirats avaient déjà averti qu’une annexion de la Cisjordanie constituerait une “ligne rouge” pour Abou Dhabi.