Le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, a dénoncé jeudi toute tentative d’Israël d’annexer la Cisjordanie occupée et Gaza, qualifiant de telles démarches “d’inacceptables”.
Pour lui, ces mesures unilatérales “entraveraient le chemin vers la paix” et aggraveraient le conflit.
Les Pays-Bas soutiennent plusieurs initiatives européennes, dont la restriction des investissements dans certaines entreprises israéliennes, la suspension de l’accord d’association UE-Israël, l’interdiction des produits issus des colonies et la limitation des licences d’exportation d’armes.
Schoof a également salué la signature de la Déclaration de New York, soutenue par 142 États, qui appelle à la création d’un État palestinien.
De son côté, le vice-premier ministre britannique, David Lammy, a souligné que la guerre menée par Israël à Gaza est “indéfendable, inhumaine et absolument injustifiée”.
Londres réclame un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et un accès humanitaire sans restriction.
S’adressant à l’Assemblée générale, Lammy a affirmé que “Palestiniens et Israéliens méritent mieux” que les souffrances actuelles, dénonçant l’intensification des opérations militaires israéliennes.
Il a insisté sur la nécessité d’une action diplomatique internationale, estimant qu’il n’existait “pas d’autre réponse que la paix fondée sur la coexistence de deux États”.
Ces prises de position interviennent dans un contexte de reconnaissance internationale de l'État de Palestine.
A l'occasion d'un sommet organisé lundi par la France et l'Arabie saoudite sur l'avenir de la solution à deux Etats, palestinien et israélien, vivant côte à côte en paix et en sécurité, une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont formellement reconnu l'Etat de Palestine.
La grande majorité des Etats membres de l'ONU sont sur cette ligne (au moins 151 sur 193).