FRANCE
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France: la nomination d'un Premier ministre et une classe politique divisée
Les partis politiques français ont été conviés à l’Elysée à 14h30. Emmanuel Macron doit nommer avant ce soir un nouveau Premier ministre.
France: la nomination d'un Premier ministre et une classe politique divisée
Jean-Luc Mélenchon a analysé la crise politique ce vendredi matin, la France insoumise n'a pas été conviée à la réunion de ce jour à l'Elysée / AFP
il y a 5 heures

Le président s’est remis au centre du jeu politique en invitant dans la nuit les représentants des partis politiques à l’Elysée. Alors que le compte à rebours a commencé, Emmanuel Macron a promis de nommer un nouveau Premier ministre d’ici vendredi soir.

Le Rassemblement national et la France Insoumise n’ont pas été conviés à cette réunion ultime. Les deux partis demandent soit la démission d’Emmanuel Macron, soit des législatives anticipées.

Jean-Luc Mélenchon, le patron de la France insoumise, s’est moqué des tractations politiques qui ont lieu depuis la chute du gouvernement Lecornu lundi dernier lors d’une allocution au siège du parti LFI à Paris.
L’Insoumis plaide pour une présidentielle anticipée car, selon lui, une dissolution de l’Assemblée nationale serait une “dissolution pour rien”. Jean-Luc Mélenchon juge durement le chef de l’Etat qui, selon lui, est "responsable du chaos" et dénonce le "naufrage" du mandat d'Emmanuel Macron.

Un Premier ministre ce vendredi

Qui sera nommé ? Sébastien Lecornu a déclaré qu’il ne serait pas nommé à nouveau. On retrouve le nom de l’ancien socialiste Bernard Cazeneuve, voire l’ancien ministre Jean-Louis Borloo.
Gabriel Attal, président du groupe parlementaire Renaissance appelle à nommer un Premier ministre issu d'un autre parti. "Il faut partager le pouvoir, et ne pas donner le sentiment de vouloir garder la main sur tout", a estimé Gabriel Attal dans les "4V", sur France 2, vendredi matin. "Depuis un an, désigner un Premier ministre qui est identifié comme très proche du président de la République, cela ne facilite pas la discussion avec les partis politiques de l'opposition", a observé l'ancien Premier ministre.

Faut-il y voir le signe d’une possible nomination d’un Premier ministre de gauche ? Gabriel Attal et Emmanuel Macron étant en froid depuis la dissolution surprise de 2024, ce n’est pas certain. 

Pour encore un peu brouiller les pistes, un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio révèle de nouvelles intentions de vote en cas de législatives anticipées. Le Front national serait en tête avec 35% à 36% des voix, le bloc central avec les macronistes 13%, l’union des gauches sans LFI obtiendrait 19% et LFI 8%.

SOURCE:TRT français et agences