Le scénario se répète chaque semaine. Les manifestations sont interdites à proximité de l’Hôtel de ville et doivent se concentrer sur la Steenplein. Le 3 novembre, la police, déployée en nombre, a eu recours à des canons à eau et à du spray au poivre pour disperser les manifestants vers la zone autorisée, la Steenplein.

Ce lundi 10 novembre, la bourgmestre Els van Doesburg (N-VA) a uniquement autorisé la manifestation sur la Steenplein mais la plupart des manifestants ont refusé de s’éloigner de l’Hôtel de Ville;
La police a de nouveau utilisé des canons à eau. Sept personnes ont été appréhendées, a déclaré la police. Les participants ont commencé à se disperser vers 21 heures.

Contestations devant le Conseil d’Etat

Les organisateurs des manifestations pro-Palestine ont saisi en urgence le Conseil d’Etat afin de faire annuler le déplacement obligatoire de leurs rassemblements vers la Steenplein, située un peu plus loin. 

Le Conseil d’Etat a estimé qu’ils avaient raison sur le fond et que la Ville n’avait pas fourni suffisamment d’arguments pour justifier sa décision, mais aussi qu’il n’y avait pas d’urgence et que la procédure d’urgence n’était donc pas justifiée.

Ces rassemblements hebdomadaires sont organisés depuis juin 2025 par la Coalition anversoise pour la Palestine, pour interpeller le conseil communal sur les violations des droits de la population palestinienne par Israël.

Depuis le 15 septembre, la ville exige que les manifestations se tiennent sur la Steenplein pour des raisons d’ordre public. Selon la Coalition, les protestations précédentes ne posaient aucun problème.