FRANCE
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Procès de Mila pour injure raciste: une amende avec sursis requise
L'influenceuse d’extrême-droite Mila était devant le tribunal correctionnel de Lyon ce mardi. Elle comparaissait pour injure raciste.
Procès de Mila pour injure raciste: une amende avec sursis requise
Mila devant le tribunal correctionnel de Lyon mardi 21 octobre / AFP
il y a 15 heures

À la barre, l’icône du parti Reconquête d’Eric Zemmour dit avoir honte de ce tweet qui lui vaut d'être devant un tribunal.

En février 2024, la jeune femme avait écrit au sujet des personnes du Maghreb: “Une immense partie des familles maghrébines sont consanguines et beaucoup ont des fronts minuscules, j’ai remarqué. Une immense partie des familles maghrébines sont consanguines, et beaucoup ont des visages difformes et assez laids, et de très petits fronts. Surtout les migrants chelous qui nous agressent dans la rue tous les jours”. Elle avait supprimé son message dix minutes après sa diffusion.

L’avocat de Mila assure qu’il “n’y a pas d’intention de stigmatiser, elle a eu une réaction instinctive”.
Pour sa défense, Mila, une habituée des déclarations racistes et islamophobes, affirme qu’elle est harcelée depuis six ans, six ans cependant pendant lesquels elle a aussi multiplié les déclarations racistes et islamophobes. Elle a notamment dû changer de collège en 2000 après ses sorties blasphématoires au sujet de l’Islam et du Coran.


Si ses premières déclarations en 2000 pouvaient être imputées à son jeune âge et à son ignorance, la femme a depuis rejoint le camp de l’extrême-droite la plus radicale. Elle fait partie du collectif Némésis, un groupe féministe proche de l’extrême-droite, et participé aux universités d'été de Reconquête, le parti de Zemmour.

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Mila, une habituée des injures racistes ?

Pire, si un temps elle s’est excusée pour ses propos anti-Islam losrqu’elle avait 16 ans, elle a renchéri 2024 sur le plateau de BFMTV en déclarant: “Je ne suis pas désolée, je n’ai jamais été désolée, d’ailleurs j’ai récidivé sur les réseaux. Je n’en ai jamais eu rien à faire, j’ai recommencé”.

En juillet 2025, l'Iséroise a annoncé sa mise en examen pour diffamation après la plainte d'un homme qu'elle avait pris en photo quelques mois plus tôt près de Lyon, une arme factice à la main, avant de relayer le cliché en ligne. 

Elle est aussi poursuivie pour avoir révélé l'identité d'un homme, condamné à trois mois d'emprisonnement avec sursis pour des faits de harcèlement.

Mardi, une peine d’amende de 1500 euros avec sursis a été requise contre Mila pour “injure en raison de l’origine”. La décision du tribunal correctionnel de Lyon sera rendue le 16 décembre prochain.

SOURCE:TRT français et agences