FRANCE
2 min de lecture
France: des juges enquêtent sur des prêts consentis au parti Reconquête d’Éric Zemmour
La justice française soupçonne le parti Reconquête d’Eric Zemmour d’avoir enfreint la loi régissant les financements de partis politiques en France. Le parquet a ouvert une enquête sur de présumés financements illégaux impliquant deux individus.
France: des juges enquêtent sur des prêts consentis au parti Reconquête d’Éric Zemmour
Eric Zemmour, chef du parti d'extrême droite “Reconquête” candidat à la présidentielle de 2022, lors d’un meeting. / AFP
il y a 7 heures

La justice française a ouvert une enquête en janvier 2025  pour faire la lumière sur certains financements de Reconquête, le parti politique d'extrême droite dirigé par Eric Zemmour. 

L’information judiciaire révélée par Challenge porte sur une série d’infractions allant de prêt à titre habituel d'une personne physique à un parti ou groupement politique, au versement de don annuel supérieur à 7500 euros par une personne physique à un ou plusieurs partis, en passant par l’acceptation par un parti de prêts effectués à titre habituel par une personne physique.

Le parquet a ouvert l’information judiciaire à partir d’un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

 “Reconquête a parfaitement respecté les obligations telles que définies par les juridictions et notamment par la Cour de cassation” s’est défendu Me Olivier Pardo, l'avocat de ce parti d'extrême droite qui s’est refusé à tout commentaire.

L'enquête du parquet concerne un financement global de  250.000 euros opérés  entre 2021 et 2023, par deux particuliers.

Reconquête et le Rassemblement national (RN), sont les partis qui profitent le plus de prêts de particuliers, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de campagne publié cet été. La Commission souligne que ces deux partis ont contracté 98% des emprunts en 2022,  réalisés auprès de personnes physiques, soit un total de 10 prêts.

Lire: Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour "provocation à la haine"


SOURCE:TRT français et agences