Le groupe de libération palestinien Hamas, rejette les allégations de violence contre les civils à Gaza. Il affirme que des “gangs criminels” armés par l'armée israélienne ont mené des attaques contre des civils à Gaza.
Le Hamas a rejeté, ce dimanche, une déclaration du Département d'État américain l'accusant de porter atteinte aux Palestiniens et de violer l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le Département d'État a déclaré tôt dimanche que les États-Unis avaient averti les pays garants de l'accord de cessez-le-feu de l’existence “d’informations crédibles indiquant une violation imminente du cessez-le-feu par le Hamas contre la population de Gaza”.
“Ces fausses allégations sont pleinement conformes à la propagande israélienne trompeuse et servent de couverture aux crimes persistants de l'occupation (israélienne) et à son agression organisée contre notre peuple”, a déclaré le Hamas sur Telegram.
Le groupe accuse l'armée israélienne d'armer et de financer des gangs criminels qui commettent des atrocités contre les civils à Gaza et pillent des camions d'aide humanitaire et des biens palestiniens.
“Les faits sur le terrain révèlent exactement le contraire”, a déclaré le Hamas, citant des aveux publics de bandes armées, relayés par les médias et des vidéos, confirmant “l'implication de l'occupation dans la propagation du chaos et la perturbation de la sécurité”.
Un discours israélien
Le groupe a affirmé que les forces de police de Gaza, soutenues par la population, accomplissent leur devoir national en poursuivant ces bandes et en les obligeant à rendre des comptes par le biais de mécanismes juridiques clairs.
Le Hamas a appelé les États-Unis à cesser de relayer le discours trompeur d'Israël et à agir contre les violations israéliennes, notamment le soutien financier et logistique aux bandes criminelles.
Un accord de cessez-le-feu et d'échange d'otages a été conclu entre Israël et le Hamas la semaine dernière, sur la base d'un plan par étapes présenté par le président américain Donald Trump. La première phase comprenait la libération d'otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens. Le plan prévoit également la reconstruction de Gaza et la mise en place d'un nouveau mécanisme de gouvernance sans le Hamas.
Depuis octobre 2023, la guerre génocidaire israélienne a tué plus de 68 100 personnes et en a blessé 170 200, selon le ministère de la Santé de Gaza.
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