Le salon, consacré à la sécurité intérieure des États, se tiendra cette année du 18 au 21 novembre.
Dans un communiqué, les organisateurs dénoncent la présence de 38 entreprises israéliennes, une participation validée par le gouvernement français.
Ils estiment que cette présence s’inscrit dans un contexte international marqué, selon eux, par “une guerre globale menée par les États contre les peuples”, évoquant notamment les situations en Palestine, au Soudan, en République démocratique du Congo ou encore au Cameroun.
Milipol rassemble chaque année des industriels et des délégations officielles spécialisées dans les technologies de sécurité, de surveillance, de contrôle des frontières, d’armement et de maintien de l’ordre.
Le communiqué critique la présence d’entreprises fournissant du matériel aux forces de sécurité israéliennes, ainsi que celle de délégations des Émirats arabes unis, invoquant leur rôle dans le conflit au Soudan.
Les collectifs accusent par ailleurs la France d’entretenir des relations de coopération sécuritaire avec des régimes autoritaires pour lesquels elle fournirait équipement et expertise.
Les collectifs affirment également que certaines technologies exposées — notamment les armes dites “à létalité réduite” — sont utilisées “dans les quartiers populaires, les prisons, contre les exilé·es et dans les manifestations”.
Les organisateurs du rassemblement indiquent vouloir dénoncer le “business de la mort” et s’opposent à la tenue du salon, qualifié de “marché de la guerre et du contrôle”.
Le rassemblement est annoncé pour 13 heures devant l’entrée du parc des expositions.
