Une marche a été organisée dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, avec la participation de centaines de personnes, au cours de laquelle des portraits d'Arafat ont été brandis, avant de se recueillir sur sa tombe, au siège de la présidence palestinienne.
Dans son discours devant des centaines de participants à la marche, qui se sont rassemblés devant le sanctuaire, Mahmoud Al-Aloul, chef adjoint du mouvement Fatah, a mis en avant la poursuite du chemin d'Arafat jusqu'à la liberté et l'établissement de l'État palestinien sur la base des frontières occupées en 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
"Arafat était un dirigeant exceptionnel et un symbole de l'unité palestinienne. Nous vivons aujourd'hui dans des circonstances difficiles, mais nous devons être vigoureux et tenir bon pour aller de l'avant jusqu'à ce que le rêve de liberté soit réalisé (..) un peuple résistant ne sera pas vaincu", a-t-il ajouté.
Les écoles de Cisjordanie ont, de leur côté, consacré la première heure d'école à parler de la biographie du défunt président et de son rôle dans la relance de la cause palestinienne au niveau international.
Arafat est décédé le 11 novembre 2004, à l'âge de 75 ans, à l'hôpital militaire à Clamart au sud-ouest de Paris. La mort du dirigeant palestinien est survenue à la suite d'une détérioration rapide de son état de santé, à la lumière de son assiègement pendant plusieurs mois par les forces d'occupation israéliennes au quartier général présidentiel (la Muqata) à Ramallah.
Les Palestiniens accusent Israël d'avoir tué Arafat avec du "poison" et la direction a formé une commission d'enquête officielle pour déterminer les circonstances de sa mort, mais elle n'a pas encore annoncé de résultats officiels.