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Moscou réaffirme n’avoir “aucun plan agressif” contre l’UE et l’OTAN
"Nous n’avons aucun plan agressif, comme le président [Vladimir Poutine] l’a clairement indiqué, ni contre les membres de l’OTAN ni contre ceux de l’UE", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
Moscou réaffirme n’avoir “aucun plan agressif” contre l’UE et l’OTAN
Moscou réaffirme n’avoir “aucun plan agressif” contre l’UE et l’OTAN et se dit prête à offrir des garanties écrites / AP
il y a 10 heures

La Russie a réaffirmé, ce jeudi, qu’elle n’avait "aucun projet agressif" contre les membres de l’OTAN ou de l’UE et qu’elle était prête à le garantir par écrit.

"Nous n’avons aucun plan agressif, comme le président [Vladimir Poutine] l’a clairement indiqué, ni contre les membres de l’OTAN ni contre ceux de l’UE. Nous sommes disposés à formaliser les garanties correspondantes par écrit, dans un document juridique. Naturellement, sur une base collective et réciproque", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une table ronde à Moscou avec des ambassadeurs et des représentants d’organisations internationales.

Lavrov a indiqué que les récentes discussions entre Vladimir Poutine et l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, à Moscou avaient permis de lever les "malentendus et incompréhensions" apparus entre les deux pays après le sommet d’Alaska en août.

Il a ajouté que la partie russe continuait de travailler sur les points d’accord établis avec Washington lors de ce sommet, dans le cadre duquel Moscou a transmis "des propositions supplémentaires" concernant des garanties de sécurité collectives.

"Nous comprenons que les discussions sur les garanties de sécurité ne peuvent pas se limiter à l’Ukraine seule", a-t-il poursuivi.

Lavrov a affirmé que la Russie était prête à examiner toutes les propositions "formulées dans un cadre collectif" qui pourraient aboutir à des accords juridiquement contraignants, ajoutant : "Nous ne voulons pas qu’une crise en entraîne immédiatement une autre".

Il a également accusé les pays occidentaux de chercher à "exploiter" la guerre entre la Russie et l’Ukraine pour "détourner l’attention" d’"autres questions cruciales" auxquelles la communauté internationale est confrontée, notamment la question palestinienne.

SOURCE:TRT français et agences