L’Ayatollah Khamenei a déclaré, lors d’une cérémonie à l’occasion de la Journée nationale de l'Arbre, que la question de l'empoisonnement présumé des étudiantes est "un crime grave et impardonnable", rapporte la chaîne locale Al-Alam.
“S'il est prouvé que les étudiantes ont été empoisonnées, les auteurs de ce crime doivent être sévèrement punis. Il n'y aura pas d'amnistie pour ces personnes“, a affirmé le guide suprême iranien.
Plusieurs écoles de la capitale iranienne Téhéran avaient signalé des cas d'une maladie mystérieuse qui a fait hospitaliser des centaines d'écolières au cours des derniers mois.
Selon les médias locaux, des dizaines de cas d'empoisonnement d'étudiantes ont été signalés dans une école de Pardis, une banlieue située à 17 km au nord-est de Téhéran. Des cas similaires ont été signalés dans l'ouest de Téhéran.
Des centaines d'écolières ont été hospitalisées dans plusieurs villes à travers le pays, depuis le mois de novembre 2022, dans ce qui a été qualifié de "vague d'une maladie mystérieuse".
Bien que le bilan exact d'étudiantes qui auraient été intoxiquées ne soit pas encore connu, un parlementaire a estimé mercredi, que le chiffre devrait s’élever à "près de 900".
Le procureur de la République à Téhéran, Ali Salehi, a annoncé jeudi la formation d'une commission spéciale pour suivre l'affaire, avertissant que les "coupables" s'exposeraient à de lourdes sanctions légales.
