Agression de Hamraoui: la joueuse estime avoir été "victime deux fois" (AFP)

"La campagne de dénigrement est tout aussi puissante (que l'agression), je la mets au même niveau", a estimé l'internationale française de 32 ans, joueuse du PSG. "Je suis un peu sonnée par tout ce qui se passe autour de cette affaire qui m'anéantit", a-t-elle ajouté.

Agressée le 4 novembre 2021 après un dîner de cohésion, en présence de son ex-coéquipière Aminata Diallo, mise en examen pour violences aggravées et association de malfaiteurs dans cette affaire, Hamraoui a ensuite connu une saison sportive hachée.

Elle a d'abord retrouvé un temps la compétition, avant d'être mise à l'écart en avril après une altercation avec une autre coéquipière. Le PSG a annoncé mardi qu'elle serait "prochainement remise à la disposition" de son entraîneur.

"Quand j'ai vu cette cabale médiatique à mon encontre, j'ai compris qu'un truc était louche. Je ne pouvais pas passer de victime à coupable du jour au lendemain", a expliqué la footballeuse dans une interview enregistrée jeudi après-midi par BFMTV, et diffusée vendredi matin.

"C'était un peu surprenant qu'avant chaque match que j'allais jouer, des choses horribles sur moi sortaient", a-t-elle ajouté.

Hamraoui s'est refusée à tout commentaire sur Aminata Diallo, considérée par les quatre autres suspects mis en examen comme la "commanditaire" de l'agression, mais dont les avocats continuent de clamer l'innocence. La suspecte a été remise en liberté, sous contrôle judiciaire.

Kheira Hamraoui a en revanche indiqué qu'elle espérait retrouver les terrains au plus vite. "Avec l'expérience et le palmarès que j'ai, je mérite un peu de respect, de la part de tout le monde et notamment de mon club", a-t-elle glissé. "Je me dois de m'entraîner avec mon équipe. C'est une double peine".

AFP