L'armée israélienne a mené mercredi plusieurs frappes aériennes dans le sud du Liban, peu après avoir ordonné l’évacuation de plusieurs localités, et ce malgré un accord de cessez-le-feu en vigueur depuis l'année dernière.
Le porte-parole militaire Avichay Adraee a indiqué sur X que les raids ciblaient ce qu'il a qualifié “d'infrastructures militaires du Hezbollah” dans le sud.
Selon un correspondant d'Anadolu, des avions israéliens ont frappé les villes de Deir Kifa et Shehour dans le district de Tyr.
Plusieurs villes sommées d’évacuer en urgence
Aucune information n'était encore disponible concernant d'éventuels blessés ou dégâts.
Les attaques ont eu lieu peu après que l'armée ait donné l'ordre d'évacuation immédiate aux habitants des deux villes.
Un troisième ordre d'évacuation a également été émis pour les habitants de la ville de Tayr Falsay, à Tyr et pour ceux d'Ainata, dans le district de Bint Jbeil.
Selon l'agence de presse officielle NNA, les élèves ont été évacués des écoles de Srifa et Shehour, après l'avertissement israélien.
Des drones lourds auraient survolé la zone, tandis qu'une frappe d'avertissement a été tirée en direction de Shehour sans faire de victimes, a rapporté l'agence.
Les tensions ne cessent de croître depuis plusieurs semaines dans le sud du Liban, alors que l'armée israélienne intensifie ses raids aériens quasi quotidiens à l'intérieur du territoire libanais, visant prétendument des membres et des infrastructures du Hezbollah.
L'armée israélienne a tué plus de 4 000 personnes et blessé près de 17 000 autres lors de ses attaques contre le Liban, qui ont débuté en octobre 2023 et se sont transformées en offensive à grande échelle en septembre 2024.
En vertu du cessez-le-feu déclaré en novembre 2024, l'armée israélienne devait se retirer du sud du Liban en janvier dernier, mais ce retrait n’a été que partiel et l’armée continue de maintenir une présence militaire dans cinq avant-postes frontaliers.


















