"À ce stade, la réaction d'Israël est disproportionnée, il y a trop de victimes qui n'ont rien à voir avec le Hamas", a annoncé Tajani à la radio publique RAI Radio1.
Le ministre italien a cependant précisé qu'il ne croit pas qu'Israël commette un "génocide" dans les territoires palestiniens.
"Mais Israël commet une erreur car il cause trop de victimes civiles. Nous devons viser la libération des otages et arrêter la violence des attaques israéliennes" a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a libéré deux otages de la bande de Gaza, tôt le lundi, lors d'une opération qui a également tué au moins 67 Palestiniens dans des frappes aériennes, selon des responsables sanitaires palestiniens.
Le bilan des morts palestiniens lors de la guerre a dépassé les 28 000 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza. Plus de 68 000 personnes ont été blessées dans la guerre, dont 11 000 qui ont besoin d'une évacuation urgente pour un traitement en dehors de Gaza, a indiqué le ministère.
La guerre a débuté avec l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, au cours de laquelle environ 1 200 personnes ont été tuées et environ 250, enlevées. Israël affirme qu'environ 100 otages restent captifs du Hamas.
À la fin de l'année 2023, l'Afrique du Sud a déposé une plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de ne pas respecter ses engagements en vertu de la Convention sur le génocide de 1948.
La Cour relevant des Nations unies, dans son jugement intérimaire de janvier, a déclaré que les allégations de l'Afrique du Sud étaient plausibles. Elle a ordonné des mesures provisoires pour que le gouvernement israélien cesse les actes génocidaires et prenne des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
