La ville de Corbeil-Essonnes, dirigée par le maire Bruno Piriou, prévoit de distribuer 1 000 drapeaux palestiniens à ses habitants le lundi 22 septembre, date symbolique correspondant à la reconnaissance de l’État palestinien par la France.
Dans un entretien accordé à "Libération", l’élu, qui a déjà hissé un drapeau palestinien devant la mairie depuis avril 2024, indique que cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large de solidarité.
Le maire, divers gauche et ancien membre du Parti communiste, précise que l’opération débutera à 18 h 30 devant l’hôtel de ville. Il souligne que cette démarche vise à encourager chaque habitant à afficher un symbole de solidarité en mettant un drapeau palestinien à sa fenêtre, comme un acte de soutien poignant.
Un geste qui veut faire école
"Mettre un drapeau palestinien à sa fenêtre, c’est une façon forte d’afficher sa solidarité", explique Bruno Piriou. Il souhaite que cette action, à la fois individuelle et collective, "rende honteux" le président israélien Benjamin Netanyahu, tout en dénonçant ce qu’il qualifie de traitement injuste dans le conflit.
Ce geste symbolique ne s’arrête pas à la ville : le maire espère qu’il pourra inspirer d’autres communes françaises à suivre son exemple.
"Si seulement plusieurs villes voyaient leurs habitants arborer le drapeau palestinien, cela pourrait créer un rapport de force", insiste-t-il.
Il se réjouit de voir que, depuis avril 2024, la distribution de drapeaux palestiniens par la mairie de Corbeil-Essonnes a déjà été adoptée par d’autres élus. Parmi eux, Patrice Leclerc à Gennevilliers, Anne Vignot à Besançon, ou encore le maire de Roubaix, Guillaume Delbar, qui a également affiché son soutien en pavoisant sa mairie.
Ce mouvement, initié par Corbeil-Essonnes, pourrait ainsi s’étendre dans plusieurs autres villes françaises, renforçant une mobilisation locale en solidarité avec la Palestine.