Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, samedi, qu'Israël avait violé à plusieurs reprises le cessez-le-feu à Gaza sur des fondements “fabriqués de toutes pièces”, avertissant que de telles actions compromettaient les efforts déployés pour maintenir la trêve fragile.
S'exprimant samedi à Istanbul lors de la cérémonie de remise des prix de diffusion des sciences, Erdogan a indiqué que le Hamas continuait d'honorer ses engagements “avec patience” malgré les provocations israéliennes persistantes.
Il a également vivement critiqué les médias internationaux pour ne pas avoir suffisamment couvert l’assassinat de leurs collègues à Gaza.
“Plus de 270 journalistes ont été tués à Gaza, et pourtant les principaux médias internationaux restent silencieux”, a-t-il déploré.
“La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien”
Ses remarques interviennent alors que la Turquie célébrait la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, Ankara réaffirmant ce qu'elle a qualifié de soutien indéfectible aux droits et à l'État palestiniens.
Le chef d’État turc a affirmé qu'ignorer le génocide israélien reviendrait à s'en rendre complice.
“Ignorer ou observer le silence sur le génocide perpétré par Israël à Gaza reviendrait à s'en rendre complice”, a-t-il dit.
“Nous n’avons jamais gardé le silence sur la cause palestinienne, et nous ne le ferons jamais”, a souligné Erdogan, réaffirmant la position de longue date d’Ankara sur la question.
À l'approche de l'hiver, Erdogan a fait savoir que la Türkiye intensifiait ses efforts pour acheminer une aide humanitaire à Gaza.
Il a souligné qu'Ankara s'efforce “de maintenir le cessez-le-feu et de fournir une aide humanitaire”, arguant que ces deux mesures sont cruciales pour toute perspective de stabilité à long terme.
Erdogan a réaffirmé son engagement en faveur d'une solution à deux États, déclarant que la Türkiye poursuivra fermement sa politique jusqu'à ce qu'un État palestinien libre, souverain et indépendant soit établi sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
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