Les violences israéliennes connaissent une nette recrudescence en Cisjordanie occupée alors même qu’un cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hamas le 10 octobre dernier.
Les forces israéliennes et les colons ont mené 2 350 attaques en Cisjordanie occupée le mois dernier, selon la Commission de résistance à la colonisation et au mur de séparation (CRRC).
D'après l’agence de presse Wafa citant le chef de la CRRC, Mu’ayyad Sha’ban, les forces israéliennes sont responsables de 1 584 de ces attaques. Il apparaît que les localités les plus touchées sont les gouvernorats de Ramallah et d’Al-Bireh (542), de Naplouse (412) et d’Al Khalil, Hebron, (401).
“Le rapport mensuel de la commission montre que ces attaques comprenaient des agressions physiques directes, l’arrachage d’arbres, l’incendie de champs et l’interdiction d’accès aux terres pour les cueilleurs d’olives, ainsi que la saisie de biens et la démolition de maisons et d’installations agricoles”.
Parallèlement, ajoute le rapport, les forces d’occupation bouclent de vastes zones de terres palestiniennes sous prétexte de ‘mesures de sécurité’, tandis que les colons sont autorisés à s’y étendre”, poursuit le rapport.
Pour Mu’ayyad Sha’ban, ces violations croissantes ne sont nullement des incidents isolés. Il y voit “une campagne systématique et organisée visant à vider les terres de leurs habitants et à imposer un système colonial raciste à part entière”.
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