L’administration Trump a mis en application sa nouvelle doctrine concernant l’immigration, après une fusillade mortelle à Washington qui a impliqué un citoyen afghan et a tué une militaire de la Garde nationale.
Après l’attaque, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem avait recommandé une réponse ferme sur X : “Une interdiction d’entrée totale pour les ressortissants de chaque satané pays qui a inondé notre nation de meurtriers, de sangsues et d’accros aux aides sociales. […] Nous ne voulons pas d’eux, pas d’un seul d’entre eux.”
Parmi les 19 pays concernés, on retrouve 12 pays qui sont déjà interdits de visa depuis juin 2025.
En juin, Donald Trump avait déjà interdit l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays dont l’Afghanistan, l’Iran, la Somalie, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye, le Soudan, le Yémen et Haïti au nom de la sécurité nationale.
L’immigration toujours dénoncée par Washington
Le président américain avait justifié cette décision dans le style qui lui est propre en déclarant : “Ils n’ont rien, ils ne font que s’entre-tuer. Leur pays ne vaut rien pour une raison ou une autre. Leur pays est pourri, et nous ne voulons pas d’eux chez nous.”
Sept nouveaux pays sont visés par l’administration Trump, notamment le Vénézuela, pays critique des États-Unis et accusé par Donald Trump d’être un des centres mondiaux du narcotrafic. On trouve également le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra-Leone, le Togo, ou encore le Turkménistan.
Cette liste pourrait être complétée selon les médias américains (CBS et CNN) car Kristi Noem souhaiterait porter cette liste à 30 pays. Elle a également ordonné le réexamen de toutes les “cartes vertes” - accordant le titre de résident permanent dans le pays - délivrées aux ressortissants des 19 pays ciblés depuis juin. Le président américain acte ainsi son souhait d’empêcher toute immigration du “tiers-monde”. Cette décision est le dernier épisode de la lutte de la nouvelle administration contre l’immigration clandestine, érigée par Donald Trump en priorité absolue.
