“Je crois que ma rencontre avec le président Trump la semaine prochaine contribuera à mettre un terme aux guerres et aux conflits dans notre région, dans le cadre de notre vision commune de la paix mondiale”, a déclaré Erdogan à Ankara, ajoutant que les discussions seraient “globales”.
“Nous parlerons de commerce, d’investissement et de l’industrie de défense à la Maison Blanche”, a-t-il précisé.

Trump évoque une “bonne relation” avec Erdogan
De son côté, Donald Trump a confirmé la visite dans un message sur sa plateforme Truth Social.
“Nous travaillons sur de nombreux accords commerciaux et militaires avec le président, notamment l’achat à grande échelle d’avions Boeing, un important contrat d’avions F-16 et la poursuite des discussions sur les F-35, que nous espérons conclure positivement”, a-t-il écrit.
“Le président Erdogan et moi avons toujours eu une très bonne relation. J’ai hâte de le voir le 25 !”, a ajouté Trump.
La dernière visite d’Erdogan à la Maison Blanche remonte à 2019, lors du premier mandat de Trump. Les deux dirigeants avaient entretenu des liens personnels étroits entre 2017 et 2021, mais les relations se sont tendues à cause du soutien de Washington au groupe terroriste FDS dirigé par le PKK en Syrie et du partenariat de défense d’Ankara avec Moscou.
En 2019, la Turquie avait acquis des systèmes russes de défense antiaérienne S-400, après l’échec des alliés, dont les États-Unis, à fournir des capacités de défense suffisantes via les missiles Patriot. Plutôt que de répondre aux préoccupations sécuritaires légitimes d’Ankara, Washington avait réagi en annulant la vente de F-35 et en excluant la Turquie du programme de production, malgré ses investissements.
Erdogan présente donc la rencontre à venir comme une occasion non seulement de renforcer les relations bilatérales, mais aussi d’influencer la dynamique régionale plus large.
“Nous continuerons à travailler avec les États-Unis pour renforcer notre coopération sur toutes les questions d’intérêt mutuel”, a-t-il affirmé.
La Maison Blanche n’a pas encore publié de programme détaillé pour la visite, mais les responsables s’attendent à ce que les discussions portent sur la coopération économique, les accords de défense et les questions de sécurité régionale liées au Moyen-Orient et à l’OTAN.
Cette rencontre intervient alors qu’Ankara cherche à maintenir un équilibre dans ses relations avec Washington et Moscou, tout en se posant comme médiateur dans les conflits régionaux.