La déclaration appelle à une action urgente pour mettre fin aux violations persistantes contre les enfants et les systèmes éducatifs dans les zones de crise, notamment à Gaza.
La Première dame de Turquie, Emine Erdogan, a signé une déclaration commune visant à empêcher que les enfants de Gaza soient privés de leur droit à l'éducation, alors que le génocide israélien se poursuit dans l'enclave palestinienne.
Emine Erdogan a accompagné le président Recep Tayyip Erdogan au Sommet extraordinaire conjoint de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, qui s'est tenu à Doha, capitale du Qatar, le 15 septembre. À cette occasion, elle a rencontré Cheikha Moza bint Nasser, mère de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani.
Après le sommet, la Fondation "L'éducation avant tout", fondée par Nasser, a rédigé la déclaration intitulée : "Une année difficile pour l'éducation des enfants vivant dans les zones de conflit".
Cette déclaration appelle à une action urgente pour mettre fin aux violations persistantes contre les enfants et les systèmes éducatifs dans les zones de crise, notamment à Gaza.
"De plus, en commettant un génocide à Gaza, Israël recourt simultanément à un "massacre éducatif", avec la destruction délibérée et totale du système éducatif, des bibliothèques et des universités palestiniennes", indique la déclaration.
La déclaration précise que les actions en question s'inscrivent dans une tactique délibérée visant à détruire et à anéantir la vie intellectuelle, culturelle et sociale de Gaza.
"Aujourd'hui, nous nous joignons au mouvement pour mettre fin à ce génocide et nous nous engageons à poursuivre notre travail pour offrir des opportunités éducatives et aider les enfants à se reconstruire", indique la déclaration.
L'ambassadrice de bonne volonté de l'Unesco pour le patrimoine culturel et plusieurs autres personnalités, dont la Première dame de Malaisie, ont également signé la déclaration.