Dans des témoignages publiés par le journal Le Monde, certains professionnels expliquent avoir rejoint les forces de l’ordre avec la volonté de protéger et servir le public, mais se retrouvent confrontés à une réalité professionnelle plus complexe.
Les raisons évoquées, selon la même source, incluent des dysfonctionnements administratifs, une hiérarchie rigide, des pressions internes et un sentiment d’isolement. Certains démissionnaires rapportent également des épisodes de burn-out ou des crises d’angoisse liés aux conditions de travail.
Plusieurs expliquent avoir subi des mesures punitives ou des procédures internes après avoir alerté sur ces difficultés.
Après leur départ, certains anciens membres des forces de l’ordre se reconvertissent dans des métiers éducatifs, artistiques ou journalistiques, rapporte la même source.
Selon des sources publiques, les départs dans la police et la gendarmerie connaissent une hausse ces dernières années, soulevant des inquiétudes quant au recrutement et à la rétention des personnels dans ces institutions.
Les autorités et les syndicats appellent à un examen des conditions de travail et à des mesures pour renforcer le soutien aux agents afin de limiter les démissions.















