La victime, identifiée comme Mohammad Sabri al-Adham, a été abattue dans la ville de Jabalia, une zone située en dehors des secteurs actuellement contrôlés par les forces israéliennes dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, a indiqué une source médicale à Anadolu.
Des témoins ont affirmé que des soldats israéliens positionnés à l’intérieur des zones sous leur contrôle dans le nord de Gaza ont ouvert le feu au-delà de la ligne de démarcation en direction de Jabalia, touchant l’adolescent. Aucun affrontement n’a été signalé dans la zone au moment des faits.

Poursuite des attaques israéliennes
Cette mort est survenue dans un contexte de poursuite des activités militaires israéliennes ailleurs dans l’enclave.
Des témoins ont indiqué que des hélicoptères israéliens ont tiré de manière indiscriminée sur des zones orientales de Rafah et de Khan Younès, dans le sud de Gaza, ce samedi, sans que des blessés ne soient signalés.
Plus tôt dans la journée, les forces israéliennes ont également mené des frappes aériennes et des bombardements d’artillerie lourde sur plusieurs secteurs de Gaza toujours sous occupation israélienne, selon des sources locales.
Des habitants ont déclaré que l’armée continuait de démolir ce qu’il restait de bâtiments résidentiels dans ces zones, aggravant encore les destructions causées par plus de deux années de guerre israélienne.
Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué que les violations israéliennes du cessez-le-feu ont tué au moins 383 Palestiniens et blessé 1 002 autres depuis l’entrée en vigueur de la trêve en octobre. Le ministère n’a pas fourni de ventilation détaillée des incidents, mais a précisé que les civils restent exposés à une force létale malgré l’accord.
Les attaques entravent l’aide humanitaire
Le cessez-le-feu du 10 octobre visait à mettre fin aux hostilités et à ouvrir la voie à l’acheminement de l’aide humanitaire ainsi qu’aux efforts de reconstruction à Gaza, dont une grande partie a été réduite en ruines.
Les agences humanitaires ont averti à plusieurs reprises que la poursuite des actions militaires, même à une intensité moindre, compromet la sécurité des civils et les perspectives de relèvement.
Depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, plus de 70 300 Palestiniens — en majorité des femmes et des enfants — ont été tués, et plus de 171 000 blessés, selon les autorités sanitaires de Gaza.
De vastes zones de logements, d’infrastructures et de services de base de l’enclave ont été détruites, laissant des centaines de milliers de personnes déplacées et dépendantes de l’aide humanitaire.
Malgré le cessez-le-feu, des habitants et des responsables à Gaza affirment que des attaques sporadiques, des tirs et des activités aériennes continuent de représenter des risques quotidiens, suscitant des inquiétudes quant à la solidité de la trêve et à la protection des civils sur le terrain.
















