Zohran Mamdani, 34 ans, deviendra en janvier le premier maire musulman de New York.
"La ville qui fut autrefois un symbole de liberté dans le monde vient de confier ses clés à un soutien du Hamas", a écrit sur X le ministre de la Diaspora, Amichaï Chikli, une des personnalités de l'actuel gouvernement israélien, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël.
Il a ajouté que les positions de M. Mamdani "n'étaient pas très éloignées de celles des fanatiques (...) qui, il y a 25 ans, ont assassiné trois mille" personnes, en référence aux attentats du 11 septembre 2001 à New York.
Ces derniers mois, Zohran Mamdani s'est à plusieurs reprises élevé contre l'antisémitisme, tout en dénonçant également l'islamophobie dont il dit avoir été victime.
Mamdani est un soutien de longue date de la cause palestinienne.
Ses positions sur Israël, qu'il a qualifié de "régime d'apartheid" et dont il a dénoncé l'offensive sur Gaza comme un "génocide", ont suscité de vives réactions, notamment la colère d'une partie de la communauté juive sioniste.
"New York ne sera plus jamais la même, surtout pour sa communauté juive", a ajouté Chikli sur X, en invitant "les Juifs de New York à envisager sérieusement de faire de la Terre d'Israël leur nouveau foyer".
La victoire électorale nette de M. Mamdani est intervenue malgré des attaques visant ses politiques et ses origines musulmanes, provenant notamment des milieux d'affaires, de médias conservateurs et du président américain Donald Trump.
Trump est intervenu à la dernière minute dans la campagne électorale mardi, qualifiant M. Mamdani de "haineux" envers les Juifs.







