AFRIQUE
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L'ex-président de la RDC, Joseph Kabila, condamné à mort pour trahison et crimes de guerre
La Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo a condamné mardi l'ancien président Joseph Kabila à mort par contumace pour trahison et crimes de guerre. Il est accusé entre autres d'être à la tête de la rébellion du M23.
L'ex-président de la RDC, Joseph Kabila, condamné à mort pour trahison et crimes de guerre
L'ex-président de la RDC, Joseph Kabila, condamné à mort pour trahison et crimes de guerre / Reuters
1 octobre 2025

Kabila a été reconnu coupable de multiples chefs d'accusation, dont participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, torture et crimes de guerre, selon le verdict rendu par le tribunal de Kinshasa, la capitale.

Son procès s'est ouvert en juillet, suite à la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai pour son implication présumée dans des atrocités qui auraient été commises dans les provinces de l'est du Congo par les rebelles du M23.

Intelligence avec le groupe rebelle M23

Le tribunal a déclaré que Kabila avait “tenu des réunions pour la conduite des hostilités (dans les capitales provinciales de Goma et de Bukavu) et inspecté” les centres d'entraînement des rebelles du M23.

Kabila a dirigé le pays de 2001 à 2019. Depuis 2023, il vit principalement en Afrique du Sud.

Mais plus tôt cette année, il a fait des apparitions publiques dans l'est du Congo et a exprimé son souhait de rentrer chez lui pour “contribuer à la recherche d'une solution” à la crise actuelle.

L'est du Congo a connu l'un des conflits les plus longs d'Afrique.

Depuis janvier, la situation sécuritaire s'est fortement détériorée, avec de nouveaux combats signalés entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23 qui se sont emparés de plusieurs zones stratégiques, dont Goma et Bukavu.

Depuis la signature, en juillet à Doha, d'un accord de cessez-le-feu baptisé “Déclaration de principes” entre le Congo et une coalition de divers groupes rebelles dont le M23 (AFC/M23), les deux parties se trouvent tiraillées entre les progrès du processus de paix et la reprise des combats dans l'est du Congo.

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SOURCE:TRT français et agences