Le Hamas a annoncé que cinq de ses membres, dont le fils de Khalil al-Hayya, figuraient parmi les victimes d’une frappe israélienne à Doha.
Le Qatar a confirmé de son côté la mort d'un membre de ses forces de sécurité lors de la même attaque.
L’armée israélienne a confirmé avoir “mené une frappe ciblée visant les hauts dirigeants du Hamas".
Le Qatar a condamné une "attaque israélienne lâche" contre un siège du Hamas à Doha, la qualifiant de violation du droit international.
"L'État du Qatar condamne fermement l'attaque israélienne lâche qui a visé des immeubles résidentiels abritant plusieurs membres du Bureau politique du Hamas à Doha, la capitale qatarie", a déclaré Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, dans un message publié sur X.
Le monde condamne l'attaque israélienne à Doha
Le ministère turc des Affaires étrangères a fermement condamné l'attaque, la qualifiant de "frappe odieuse visant la souveraineté et la sécurité du Qatar".
"L'attaque israélienne à Doha démontre qu'Israël a adopté l'expansionnisme et le terrorisme comme politique d'État. Il ne veut pas la paix ; il veut poursuivre la guerre", a déclaré le ministère.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a qualifié l’attaque de "violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale" de l'État du Golfe, exhortant toutes les parties à "œuvrer à l'instauration d'un cessez-le-feu permanent à Gaza, et non à sa destruction".
La nouvelle présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, a jugé les frappes aériennes israéliennes "préoccupantes" et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des États membres.
En Europe, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que les frappes aériennes israéliennes étaient inacceptables, quelles qu'en soient les motivations. Les frappes "sont inacceptables, quel qu'en soit le motif", a écrit Macron sur X, ajoutant que "la guerre ne doit pas se propager dans la région".
Le pape Léon XIII s'est dit préoccupé par la situation, mettant en garde contre les graves conséquences de l'attaque. "Il y a une nouvelle très grave en ce moment : l'attaque israélienne contre des dirigeants du Hamas au Qatar. La situation dans son ensemble est très grave", a déclaré le pape devant la résidence d'été papale de Castel Gandolfo, citée par l'agence de presse ANSA.
Le Premier ministre irlandais, Michael Martin, s'est dit profondément préoccupé, affirmant que cette attaque "nous éloigne encore plus d'un cessez-le-feu et d'une paix durable".
La présidence égyptienne a également fermement condamné cette frappe, constituant selon elle un "dangereux précédent", compromettant les efforts mondiaux de désescalade dans la région.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a, de son côté, exprimé à l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, la "pleine solidarité" du royaume avec Doha et s'est engagé à déployer "toutes les capacités pour soutenir le Qatar" après la frappe israélienne.
Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a condamné la frappe avec la plus grande fermeté, la qualifiant à la fois de "flagrante et lâche".
L'Iran s'est joint aux critiques, son porte-parole décrivant la frappe comme "dangereuse" et comme une "violation du droit international", selon les médias iraniens.
Au Pakistan, le Premier ministre, Shehbaz Sharif, a dénoncé les frappes aériennes israéliennes, mettant en garde contre une provocation qui pourrait mettre en péril la paix et la stabilité régionales.
Enfin, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a exprimé son soutien au Qatar, soulignant le soutien de la Hongrie à son rôle de sécurité et de médiation au Moyen-Orient.