POLITIQUE
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Gaza: Israël détruit une nouvelle tour résidentielle, des “bombardements systématiques”
Selon l’UNRWA, près de 86 % de la population de Gaza vit aujourd’hui sous menace d’évacuation ou de déplacement forcé.
Gaza: Israël détruit une nouvelle tour résidentielle, des “bombardements systématiques”
Bombardements d'un immeuble résidentiel à Gaza / Reuters
il y a 8 heures

Le quartier de Tal al-Hawa, dans le sud-ouest de la ville de Gaza, a été de nouveau frappé ce dimanche. Une frappe israélienne a détruit un immeuble résidentiel, faisant plusieurs morts et blessés selon les autorités locales. Des familles déplacées s’étaient réfugiées dans le bâtiment.

L’armée israélienne a justifié l’attaque en affirmant que le site servait de couverture à des activités du Hamas, mais pour les habitants, il s’agissait d’un lieu d’habitation.

Les autorités de Gaza accusent Israël de mener une campagne de destruction méthodique des infrastructures civiles: immeubles d’habitation, écoles, mosquées, hôpitaux et abris de déplacés figurent parmi les cibles régulières.

Des juristes locaux et des ONG internationales parlent de “stratégie délibérée” visant à rendre la vie impossible pour les civils et à forcer des déplacements massifs. Si Israël affirme viser uniquement des positions militaires ou des caches d’armes, les bilans humains et matériels renforcent les accusations de violations du droit international humanitaire.

Nouvelle menace d’évacuation dans Rimal

À quelques kilomètres de là, dans le quartier de Rimal, l’armée israélienne a diffusé un nouvel ordre d’évacuation. Les habitants ont reçu des avertissements par messages et tracts les invitant à quitter immédiatement leurs logements.

Moins de deux heures plus tard, la tour résidentielle al-Kawthar a été entièrement détruite par une frappe. Une grande partie de ses habitants n’avait pas eu le temps de fuir.

Selon l’UNRWA, près de 86 % de la population de Gaza vit aujourd’hui sous menace d’évacuation ou de déplacement forcé. L’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins est devenu extrêmement limité. Les hôpitaux, déjà débordés, peinent à accueillir les blessés dans des conditions minimales de sécurité.

“La situation humanitaire est catastrophique”, alerte un responsable humanitaire. “Les frappes touchent désormais toutes les structures de la vie quotidienne, ce qui rend la survie des civils presque impossible”.

 

SOURCE:TRT français et agences