Le Hamas a déclaré que le plan de cessez-le-feu à Gaza ne pouvait pas passer à sa deuxième phase tant que les “violations” israéliennes persistent, appelant les médiateurs à faire pression sur Israël pour qu’il respecte l’accord.
Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a accusé mardi Israël de ne pas respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu qui prévoient la réouverture du passage de Rafah avec l’Égypte et l’augmentation du volume d’aide entrant dans le territoire.
Il a exhorté les médiateurs dirigés par les États-Unis à faire pression sur Israël “pour achever la mise en œuvre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu”.
Le cessez-le-feu, en vigueur depuis le 10 octobre, a mis fin à la guerre brutale menée par Israël contre Gaza, mais reste fragile à cause des violations israéliennes.
Parallèlement, un responsable israélien a indiqué que les autorités allaient autoriser la réouverture mercredi du passage Allenby — à la frontière contrôlée par Israël entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée — pour des camions d’aide à destination de Gaza, pour la première fois depuis fin septembre.
Une aide restreinte malgré l’accord
Selon les termes de l’accord, le groupe de résistance palestinien s’est engagé à libérer les 48 captifs encore en vie ou décédés détenus dans le territoire.
En échange, Israël a libéré près de 2 000 détenus palestiniens et restitué les corps de centaines de Palestiniens morts.
La première phase de la trêve stipule également qu’une aide bien plus importante doit entrer à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré s’attendre à ce que la deuxième phase de l’accord commence bientôt, mais Badran a affirmé qu’elle ne pourrait pas démarrer “tant que l’occupation (Israël) poursuit ses violations”.
La guerre génocidaire menée par Israël à Gaza a fait au moins 70 366 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.
Le ministère indique que depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, 377 Palestiniens ont été tués par des attaques israéliennes.
