Omer Celik, porte-parole du parti AK, a critiqué les pays qui évoquent constamment le "droit d'Israël à l'autodéfense" sans mentionner le "droit à la vie" des civils de Gaza / Photo: AA (AA)

Alors que les violences d'Israël envers les Palestiniens de la bande de Gaza ne cessent de faire avalanche, le porte-parole du Parti de la Justice et du Développement (AK Parti) a critiqué les pays qui évoquent constamment le "droit d'Israël à l'autodéfense" sans mentionner le "droit à la vie" des femmes et des enfants de Gaza. Dans un message publié sur le réseau social X, M. Celik a souligné que le massacre des Gazaouis ne peut être ignoré et que le droit d'un pays à se défendre ne doit en aucun cas justifier le bombardement massif d'un peuple.

"Le ciblage collectif d'un peuple est un crime contre l'humanité", a déclaré Celik, en condamnant le concept de punition collective des habitants de Gaza. Il a averti qu'une opération terrestre à Gaza provoquerait un désastre et une honte jetée sur l’humanité entière, entraînant la mort de milliers d'enfants et de femmes innocents.

Tout en appelant à une opposition résolue au nom de l'humanité et du droit, Celik a pointé du doigt ceux qui cherchent à façonner l'équation du pouvoir dans la région au détriment de la vie de femmes et d'enfants innocents. "Les perdants des guerres de pouvoir et des guerres par procuration sont toujours les innocents", a-t-il souligné.

Le porte-parole a souligné l'importance de se placer du bon côté de l'histoire en défendant une paix et une solution justes. Dans ce contexte, l'AK Parti a émis un appel urgent à l'arrêt immédiat des bombardements inhumains et du siège contre les habitants de Gaza. Il a exhorté la communauté internationale à prendre l'initiative d'une paix et d'une solution équitables, tout en condamnant l'envoi de porte-avions et de navires de guerre dans la région. Les déclarations menaçantes quotidiennes, qui, selon le parti, ne contribuent pas à assumer la responsabilité de la paix, mais plutôt à provoquer de nouveaux conflits sont tout aussi intempestives

Les affrontements ont commencé le 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne. Le Hamas a déclaré que cette offensive était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al Aqsa et à la recrudescence de la violence des colons juifs.

L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre la bande de Gaza.

Depuis lors, le nombre de Palestiniens tués lors de frappes aériennes israéliennes sur le territoire sous blocus s'élève à 2 808, dont 853 enfants, a déclaré lundi le ministère palestinien de la santé à Gaza.

En Israël, 1 400 personnes ont été tuées.

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