Fusillade à Paris: le mobile raciste confirmé par les premiers éléments de l'enquête / Photo: AA (AA)

Il a "renoncé finalement à passer à l’acte, compte tenu du peu de monde présent et en raison de sa tenue vestimentaire l’empêchant de recharger son arme facilement", a ajouté Laure Beccuau dans un communiqué.

Le mobile raciste de l'auteur de la fusillade semble confirmé par les premiers résultats de l'enquête.

En garde à vue, l'homme de 69 ans a reconnu ressentir une "haine des étrangers devenue complètement pathologique", a-t-elle encore indiqué.

Le suspect, dont la garde à vue a été levée samedi pour des raisons de santé et qui a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, s'est décrit comme "dépressif" et "suicidaire", précisant avoir "toujours eu envie d'assassiner des migrants, des étrangers" depuis un cambriolage à son domicile en 2016, a précisé la procureure.

L'homme a indiqué "ne pas avoir fixé à l'avance le nombre de victimes mais avoir eu l'intention d'utiliser toutes les munitions et de se suicider avec la dernière balle", selon la procureure.

Lors de son interpellation dans un salon de coiffure où il avait été maîtrisé avant l'intervention de la police, ont été découverts son arme, "quatre chargeurs contenant au total 14 munitions et une boîte de 25 munitions".

Les trois victimes blessées sont hors de danger selon la même source.

Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées par le conducteur de train à la retraite, selon le dernier bilan.

L'auteur de la fusillade avait été interpellé il y a un an après avoir attaqué un camp de migrants avec un sabre dans le 12e arrondissement, et blessé deux personnes.

Agences