Alors que les députés reprennent ce mardi l’étude du budget de la sécurité sociale en deuxième lecture, les syndicats ont décidé de descendre dans la rue pour exprimer leur profond désaccord avec un projet de budget 2026 qu’ils jugent inique. La date de cette grève est donc symbolique.
La CGT dénonce un “budget d’austérité” du gouvernement et le fait que selon eux, ce sont “les salariés, jeunes et retraités qui trinquent”. L’une des demandes principales du syndicat porte sur des augmentations de salaires.
Un budget de la sécurité sociale moins social après le Sénat
Les syndicats veulent faire entendre leur mécontentement après le détricotage du budget de la sécurité sociale opéré par le Sénat. Les “sages” du Palais du Luxembourg sont, en effet, revenus sur des mesures phares comme la suspension de la réforme des retraites et ont réintroduit le gel des prestations sociales.
Selon le secrétaire national du syndicat Solidaires, Aurélien Boudon, il faut maintenir la pression “au vu de l’importance du budget de la Sécurité sociale”.
Quelle mobilisation possible ?
150 rassemblements et cortèges sont prévus à travers la France, selon les organisateurs. À Paris, le cortège débutera à 14H00, place de la Bourse.
La mobilisation pourrait cependant être relative. Le 2 octobre dernier, la précédente grève a peu été suivie. L’intersyndicale est en ordre dispersé, un syndicat a choisi une autre date mais la mobilisation pourrait être importante dans l'éducation nationale. Le SNUipp-FSU, première organisation chez les professeurs des écoles, a aussi annoncé des perturbations et des fermetures de classes
Dans les transports, la CGT des Cheminots et la RATP seront mobilisées et des fermetures partielles ou totales de services administratifs sont également attendues.
















