Nouvelles discussions à Kiev entre représentants de l'UE et ukrainiens (Others)

A l'approche du premier anniversaire de la guerre lancée par la Russie, le 24 février 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a effectué jeudi une arrivée symbolique, en train, dans la capitale ukrainienne.

En compagnie d'autres hauts représentants de l'UE, elle s'est entretenue jeudi avec plusieurs ministres ukrainiens et Volodimir Zelensky, lequel recevra ce vendredi le président du Conseil européen Charles Michel.

"Nous sommes parvenus aujourd'hui à une entente mutuelle très importante", a déclaré jeudi soir Volodimir Zelensky dans une allocution vidéo quotidienne. "Seulement ensemble - une Ukraine forte et une Union européenne forte - nous pouvons défendre la vie qui nous est chère, et via notre rapprochement supplémentaire, fournir de l'énergie et de la motivation à notre peuple pour se battre peu importe les obstacles et les menaces".

Alors que le président ukrainien appelle à d'importantes mesures punitives de l'UE contre la Russie, les sanctions préparées par Bruxelles en amont de l'anniversaire du conflit ne devraient pas satisfaire les demandes de Kiev.

L'UE soutient l'Ukraine et les réformes démocratiques que Kiev a entreprises, mais elle n'est pas prête à accepter dans l'immédiat comme membre du bloc un pays en guerre - traditionnellement, un processus d'adhésion prend de toute façon des années.

Kiev a obtenu en janvier la promesse d'armes supplémentaires fournies par les Occidentaux, notamment des chars lourds de combat américains (Abrams) et allemands (Leopard 2).

Des représentants européens ont indiqué que les discussions entamées jeudi ont porté notamment sur l'envoi d'armes et une aide financière supplémentaire à l'Ukraine, mais aussi sur un accès accru des produits ukrainiens au marché européen.

Le sommet UE-Ukraine coïncide avec une intensification de l'offensive menée par la Russie dans l'Est ukrainien, couplée à des attaques dans le nord et au sud du pays, profitant selon Kiev de l'atout majeur de l'armée russe: son surnombre.

AFP