L'Association Mavi Marmara se prépare à lancer une autre flottille  transportant de l'aide pour Gaza

L'Association Mavi Marmara se prépare à lancer une autre flottille  transportant de l'aide pour Gaza

En mai 2010, des commandos israéliens avaient tué 10 militants turcs à bord de la flottille humanitaire Mavi Marmara à destination de Gaza.
L'Association Mavi Marmara se prépare à lancer une autre flottille  transportant de l'aide pour Gaza / Photo: AA Archive (AA Archive)

L'Association Mavi Marmara pour la liberté et la solidarité va lancer une autre flottille de navires transportant de l'aide humanitaire à destination de Gaza.

"En tant qu'Association Mavi Marmara, nous repartons vers Gaza comme un mouvement civil et indépendant, conformément à la décision que nous avons prise avec la Flottille internationale de la liberté, dont nous sommes membres", a déclaré l'association sur son site web.

"Nos actions contre le blocus naval à Gaza respectent les principes de la non-violence et de la résistance non violente", précise l’association.

L'association a souligné qu'Israël a lancé un conflit dans la bande de Gaza, avec des attaques contre les mosquées, les écoles, les hôpitaux et toutes les colonies civiles.

Elle a noté qu'Israël a persisté dans cette attaque, en dépit des décisions et avertissements de l'ONU et de l'Organisation de la coopération islamique, faisant ainsi fi de la conscience internationale.

Les membres de la Coalition de la Flottille de la Liberté se sont réunis à Londres pour planifier la prochaine flottille d'Europe vers Gaza, prévue l'année prochaine dans le but de briser le blocus naval imposé à la bande de Gaza, a rapporté le Jerusalem Post.

En mai 2010, des commandos israéliens ont tué 10 militants turcs à bord de la flottille humanitaire Mavi Marmara qui se dirigeait vers Gaza pour livrer de l'aide humanitaire.

À la suite de l'attaque, la Turquie a demandé des excuses officielles d'Israël, une indemnisation pour les familles des personnes tuées et la levée du blocus de Gaza par Israël.

En 2013, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé des regrets pour l'incident à Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre de la Turquie de l'époque, aujourd'hui président.

En plus de l'indemnisation, Israël a accepté la présence humanitaire de la Turquie dans la bande de Gaza occupée.

AFP