Omer Celik a indiqué que la campagne de diffamation israélienne contre le président turc Recep Tayyip Erdogan n'est rien d'autre qu'une tentative excessive de dissimuler les atrocités commises par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
"La déclaration impudente du ministre israélien des Affaires étrangères visant notre président n'est rien d'autre qu'une tentative pour dissimuler les massacres commis par le gouvernement israélien", a écrit Celik sur X samedi.
Cette réaction intervient à la suite d'un tweet du ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, dans lequel il partageait une photo du président turc et du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se serrant la main lors de la visite du chef du Hamas à Istanbul, affirmant que le dirigeant turc "devrait avoir honte".
"Frères musulmans : viols, massacres, profanation de cadavres, bébés brûlés", a écrit Katz.
"Les meurtriers d'enfants sont hostiles à toute initiative de cessez-le-feu et de paix. C'est pour cette raison que la politique menée par notre président en faveur d’un cessez-le-feu et d’une paix est la cible de ces réseaux de massacres", a répondu Celik.
"Mais quoi qu'ils (Israël) fassent, ils sont condamnés devant l'humanité et vont être un jour traduit en justice pour leurs actes", a-t-il ajouté.
Plus de 14 000 enfants tués par Israël
Faisant fi de la décision provisoire de la Cour internationale de Justice, Israël poursuit ses attaques contre Gaza, où au moins 34 049 Palestiniens ont été tués et 76 901 blessés depuis le 7 octobre, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Plus de 14 000 des personnes tuées par les attaques israéliennes sont des enfants.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit acheminée aux civils de Gaza.
Toutefois, les hostilités se poursuivent sans relâche et les acheminements d’aide restent insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire.