Guterres attendu à Kiev mercredi pour discuter de l'accord sur les céréales en mer Noire (Others)

"Le Secrétaire général vient d'arriver en Pologne pour se rendre en Ukraine", a déclaré mardi le porte-parole de l'Onu, Stéphane Dujarric, ajoutant qu'Antonio Guterres discutera de la poursuite de l'accord "dans tous ses aspects et d'autres questions pertinentes".

L'accord de 120 jours, initialement négocié par les Nations unies et la Turquie en juillet et prolongé en novembre, sera renouvelé le 18 mars si aucune partie ne s'y oppose.

La Russie a fait savoir que les obstacles à ses propres exportations agricoles devaient être levés avant qu'elle ne permette à l'Ukraine de poursuivre l'exportation de céréales depuis ses ports de la mer Noire.

Bien que les exportations russes de denrées alimentaires et d'engrais ne fassent pas l'objet de sanctions, Moscou affirme que les restrictions imposées aux secteurs des paiements, de la logistique et des assurances constituent un "obstacle" à ses expéditions.

Antonio Guterres doit revenir à New York jeudi, a indiqué Stéphane Dujarric. Il s'agit de la troisième visite du secrétaire général de l'Onu en Ukraine depuis l’offensive russe.

Selon les Nations Unies, l'Ukraine a jusqu'à présent exporté plus de 23 millions de tonnes de maïs et de blé dans le cadre de l'accord, à destination en majorité de la Chine, de l'Espagne, de la Turquie, de l'Italie et des Pays-Bas.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré dimanche qu'Ankara travaillait dur pour prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.

Le 22 juillet 2022, la signature de l’accord pour “la sécurité de l'expédition des céréales et des denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens" entre la Turquie, la Russie, l'Ukraine et les Nations Unies, avait permis la reprise des expéditions de céréales dans le monde, interrompue depuis l'offensive russe en Ukraine.

L'accord garantit, pour faire face à la pénurie alimentaire mondiale, la sécurisation des exportations des céréales bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire.

Reuters