Erdogan a souligné que la Turquie maintiendrait son engagement envers Gaza, affirmant la nécessité également de maintenir ouvert le point de passage de Rafah, par lequel les aides humanitaires turques parviennent aux Palestiniens.
"Nous sommes déterminés à maintenir Gaza en vie, malgré les défis constants auxquels nous sommes confrontés", a-t-il ajouté.
Le président turc a souligné qu'Israël n'a pas adhéré au Traité sur la Non-Prolifération des Armes Nucléaires, échappant ainsi à ses règles et annoncé que la Turquie solliciterait l'intervention de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique pour surveiller la sécurité nucléaire d'Israël, une démarche qu'il entend activer immédiatement.
Il a exprimé sa détermination à ce que les “crimes de guerre d'Israël à Gaza soient sanctionnés”.
Erdogan a comparé l'invasion américaine de l'Irak, basée sur de prétendues armes de destruction massive, à la tentative d'Israël de légitimer son occupation par des “mensonges”.
Il a souligné que “les excuses fabriquées de toutes pièces” par Israël pour couvrir les “crimes de guerre” à Gaza ne pouvaient dissimuler la réalité, affirmant que ces actes étaient délibérés et non pas le résultat “d'erreurs”.
Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont incessants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12.000 civils palestiniens ont été tués, dont 5.000 enfants.
Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé de fonctionner.