France: hausse des violences sexuelles dans les transports en commun

Une étude officielle révèle la persistance et la hausse des violences sexuelles dans les transports en commun en France

Une gare d'un métro à Paris. Les transports publics deviennent risqués pour les femmes en France. / AA

Les transports en commun, surtout en Île-de-France (44%), sont devenus des sites par excellence de violences sexuelles contre les femmes, révèle une étude de  l’Observatoire national des violences faites aux femmes qui déplore une hausse du phénomène. 

Ces actes ont enregistré une hausse de 6 % par rapport à 2023 ou encore 9 % de plus qu’en 2022. Depuis 2016, le nombre de victimes a augmenté de 86 %.

L’étude révèle par ailleurs une féminisation (91% de victimes) de ces violences selon l’enquête du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) citée par l’étude. Les deux tiers de ces femmes (75 %) ont moins de 30 ans et 36 % sont mineures.

Les types de violences vont des outrages sexistes et sexuels aux harcèlements sexuels et même jusqu’aux… viols ou tentatives de viols (6% de cas). 

L’étude révèle également que seulement 7% de victimes osent porter plainte. 

Pour contenir un phénomène sans cesse grandissant, des opérateurs de transports en commun ont renforcé la sécurité des femmes par l’installation des dispositifs d’activation de descentes à la demande dans les bus, des numéros d’assistance (3117 et 31177) et des bornes d’appel sur les quais. Toutefois, peu de femmes (12%) avouent y avoir recours.