Des Palestiniens blessés sont hospitalisés d'urgence à la suite de frappes israéliennes / Photo: Reuters (Reuters)

"Hier (samedi), notre équipe a visité l'hôpital médical Al-nasr, dans le sud. Il était rempli de 1 000 patients, soit trois fois plus que sa capacité", a déclaré Tedros, ajoutant que d'innombrables personnes cherchaient un abri, remplissant chaque recoin de l'établissement.

Le chef de l’OMS a fait savoir que les patients recevaient des soins à même le sol, hurlant de douleur. "Ces conditions sont plus qu'insuffisantes –elles sont insoutenables pour la fourniture de soins de santé. Je ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer notre inquiétude face à ce à quoi nous assistons", a-t-il souligné. Et de marteler : " Cessez-le-feu maintenant !".

Aujourd'hui, rapporte l'ONU, "plus aucun hôpital du nord ne peut assurer d'opération chirurgicale". Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) convoie chaque jour les blessés les plus graves vers le sud où, toujours selon l'ONU, "les douze hôpitaux restants ne sont qu'en partie fonctionnels".La situation du secteur de la santé à Gaza est "inimaginable", a averti dimanche le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Un appel fort du responsable de l’OMS au moment où Israël mène de nouvelles frappes meurtrières sur la bande de Gaza ce dimanche, alourdissant le bilan des victimes palestiniennes.

Dans ce contexte, le ministère de la Santé à Gaza a déploré plus de 240 morts et 650 blessés depuis la reprise des combats, soit le 1er décembre, après une trêve de sept jours.

Pour rappel, plus de 15 200 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués dans les attaques israéliennes depuis le 7 octobre à la suite d'une attaque surprise du Hamas.

Le bilan officiel des morts israéliennes s’élève, quant à lui, à 1 200.

Agences