Canada : des sanctions contre le secteur de la défense russe (Getty Images)

Le Canada a annoncé, lundi, avoir imposé de nouvelles sanctions à l’encontre de 33 entités du secteur de la défense russe, « en réponse à l’invasion illégale et injustifiable de l’Ukraine ». C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne, lundi, par le ministère canadien des Affaires étrangères, sur son site électronique.

« Le Canada impose de nouvelles sanctions en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Russie en réponse à l’invasion illégale et injustifiable de l’Ukraine par le régime russe », lit-on dans le communiqué.

« Ces nouvelles mesures imposent des restrictions à 33 entités du secteur de la défense russe qui ont fourni un soutien direct ou indirect à l’armée russe et sont donc complices de la douleur et de la souffrance résultant de la guerre insensée de Vladimir Poutine en Ukraine », ajoute le texte.

Ottawa relève qu’alors que « le monde réagit aux événements horribles à Boutcha et en Ukraine, ces mesures rappellent que le Canada sera un chef de file pour ce qui est de tenir Vladimir Poutine et ses complices responsables de leurs actions flagrantes, illégales et injustifiables ».

Et le ministère de renchérir : « Le Canada utilisera tous les outils à sa disposition pour veiller à ce que les violations du droit international en Ukraine fassent l’objet d’une enquête approfondie ».

« Le Canada continue de surveiller la situation, de coordonner ses actions avec celles de ses partenaires internationaux et d’examiner les possibilités d’imposer de nouvelles mesures pour répondre aux actes injustifiables du régime russe », conclut le communiqué.

Il convient de rappeler que depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, le 24 février dernier, le Canada a imposé des sanctions à plus de 700 personnes et entités de la Russie, de l’Ukraine et du Bélarus.

En outre, le Canada a, entre autres mesures hostiles à Moscou, déféré la situation en Ukraine à la Cour pénale internationale (CPI), de concert avec d’autres Etats membres de la CPI, en raison des nombreuses allégations selon lesquelles les forces russes auraient commis de graves crimes internationaux en Ukraine, notamment des « crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

AA