Le batiment Jourdan de l'ENS se situe dans le 14e arrondissement de Paris, un campement pro-Palestine a été monté par les étudiants ce mercredi 22 mai / Photo: Ecole Normale Supérieure (Ecole Normale Supérieure)

Des tentes ont été mises en place par une quarantaine d’élèves et symboliquement le campement a été baptisé du nom de Hind Rajab. Il s’agit de cette petite fille de six ans tuée par l’armée israélienne avec sa famille dans le Nord de Gaza fin janvier alors qu’elle appelait les secours depuis le véhicule familial.

Les manifestants dénoncent le silence de leur école face à la guerre menée par Israël dans la Bande de Gaza et demandent que leur école coupe tout lien avec Technion, l’Institut israélien de technologie situé à Haïfa.

Selon l’agence Anadolu, les manifestants demandent que des programmes soient proposés aux étudiants palestiniens, comme ce fut le cas pour les étudiants ukrainiens lors du déclenchement de la guerre dans leur pays.

Un mouvement étudiant parti des États-Unis

La mobilisation des étudiants pour la Palestine secoue les universités françaises depuis des semaines. Des campements et des occupations ont eu lieu notamment à la Sorbonne et à Sciences po Paris. Les directions de ces établissements ont fait intervenir la police au sein des écoles, ce qui a été perçu comme une façon de bâillonner la liberté d’expression des étudiants.

Ce mouvement de soutien à la cause palestinienne est parti des États-Unis, il a touché quasi toutes les grandes universités. Certaines cérémonies de remise des diplômes ont dû être annulées, et la police a également arrêté des centaines d’étudiants.

TRT Français et agences