Les sympathisants du parti d'extrême-droite Vlaams Belang se sont rassemblés sur la place Albertine, à Bruxelles, Belgique, 29 mai 2023. / Photo: AA (AA)

Le parti d'extrême droite Vlaams Belang et un groupe d'opposants ont tenu des rassemblements séparés lundi à Bruxelles, obligeant les autorités belges à adopter des mesures de sécurité intensives.

Les opposants à l'extrême droite se sont rassemblés sur la place Poelaert, devant le Palais de justice, en scandant "Il n'y a pas de place pour le fascisme dans nos rues".

Eugenio Marcigliano, l'organisateur de la manifestation, a déclaré à Anadolu que les manifestants s'étaient rassemblés pour montrer leur opposition au parti d'extrême droite flamand.

M. Marcigliano a expliqué que la manifestation était une démonstration de force avant les élections fédérales de 2024. Il s’est également engagé à “ne pas fermer les yeux” sur les discours de haine du parti d'extrême droite basés sur la xénophobie et l'anti-immigration.

"Nous ne laisserons pas les sentiments d'extrême droite, xénophobes et anti-immigration se développer dans notre pays", a lancé Regard Eva, étudiante en sociologie.

"Le fascisme progresse dans toute l'Europe, mais il n'était pas aussi visible auparavant. Nous ne voulons pas que le fascisme se développe. Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour dire non au fascisme", a affirmé pour sa part Louise Violette.

Après de longues négociations avec la police pour obtenir l'autorisation, les manifestants ont marché jusqu'au centre-ville, où ils ont mis fin à leurs protestations.

Manifestation de Vlaams Belang

Pendant ce temps, les membres et les sympathisants du parti Vlaams Belang se sont rassemblés sur la place Albertine, à 800 mètres de là.

Les manifestants, qui ont déployé des drapeaux flamands ornés d'un lion noir sur fond jaune, ont accueilli le chef du parti, Tom Van Grieken, qui a marché de la ville portuaire belge d'Ostende jusqu'à Bruxelles dans le cadre d'une campagne de dix jours.

Dans son discours sur la place, M. Van Grieken a déclaré que le gouvernement actuel n'écoutait pas suffisamment le peuple et que les Flamands étaient en colère et déçus.

AA