Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Oncu Keceli / Photo: AA (AA)

"Nous pensons que tous les membres du gouvernement israélien devront tôt ou tard répondre devant la justice des crimes qu'ils commettent à Gaza", a écrit le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Oncu Keceli, en réponse à un post du ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz.

Après avoir assuré que la Turquie suit de près l'affaire de génocide déposée contre Israël à la Cour internationale de Justice (CIJ), Keceli a poursuivi :

"Nous pensons que tous les membres du gouvernement israélien devront tôt ou tard répondre devant la justice des crimes qu'ils commettent à Gaza."

Le diplomate turc a notamment souligné que le gouvernement israélien sera forcé de mettre fin au massacre aveugle, systématique et délibéré des habitants de Gaza.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz, avait publié un message comportant des insinuations sur la rencontre entre le président, Recep Tayyip Erdogan, et le président du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh.

L’OCI en concertation

L'Organisation de la coopération islamique a annoncé vendredi, qu'elle tiendrait une "réunion extraordinaire" au niveau de son Conseil des ministres des Affaires étrangères en date du 5 mars, pour discuter de la poursuite de l'agression israélienne contre le peuple palestinien.

L'organisme panislamique a déclaré dans un communiqué que la session se tiendrait à son siège, dans la ville de Djeddah en Arabie saoudite.

En novembre dernier, l'OCI et la Ligue arabe ont tenu un sommet conjoint à Riyad, et ont adopté un certain nombre de décisions, notamment la nomination d'un comité chargé de visiter les capitales mondiales et de chercher à mettre fin à la guerre israélienne contre le peuple palestinien.

Pour rappel, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ont tué, depuis le 7 octobre dernier, plus de 30 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Les attaques ont également provoqué des destructions massives, des déplacements internes et des conditions propices à la famine dans l’enclave palestinienne assiégée.

AA