"Cooperation between Egypt and Türkiye is extremely beneficial for our peoples and region," the Turkish top diplomat says. (Others)

A l’issue d’une réunion à Istanbul, les chefs des diplomaties turque et égyptienne ont rappelé la nécessité de trouver une solution définitive à la question palestinienne pour établir une paix durable dans la région.

“L'occupation des territoires palestiniens par Israël est l'une des principales causes de l'instabilité au Moyen-Orient”, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Samih Shoukry.

M. Fidan a dénoncé les “obstacles israéliens persistants” depuis le début de la guerre à Gaza.

“Nous avons engagé des alliés internationaux dans la mise en place d'un centre de distribution de l'aide à Gaza”, a-t- indiqué.

Le responsable turc a ainsi rappelé que la première priorité “devrait être de mettre fin à l’occupation israélienne en Palestine, et de parvenir à une solution à deux États.”

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a, lui aussi, insisté sur la priorité à accorder au calvaire des populations de Gaza. "Nous demandons que les six points de passage israéliens vers Gaza soient ouverts à l'aide humanitaire, faute de quoi le droit international sera violé", a affirmé M. Shoukry.

Préconisant une issue politique par le dialogue et dans le cadre de la légitimité internationale, il a appelé la communauté internationale à la reconnaissance d’un "État palestinien avec Jérusalem pour capitale, adhérant aux frontières de 1967".

Vers une coopération plus marquée

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a exprimé la détermination de son pays à “faire progresser les relations politiques, économiques, culturelles et sécuritaires avec la Turquie, conformément à l'intérêt commun des deux pays."

Les responsables deux pays ont, en effet, examiné un vaste cadre juridique d'accords en vue de la réunion du Conseil de coopération stratégique, a-t-il informé, dans la perspective de porter le volume des échanges commerciaux bilatéraux à 15 milliards de dollars voire plus. Un potentiel qu’il a estimé parfaitement à la portée des deux pays.

Agences